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 Au commencement du monde

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kor-haltiesh
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kor-haltiesh


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MessageSujet: Au commencement du monde   Au commencement du monde Icon_minitimeSam 11 Mar - 1:30

Introduction

Depuis l’abîme, nous avons contemplé un monde lumineux,
Grandement gouvernée par les pantins des Dieux Célestes.
Un monde dont nous avons été exclus,
Par les lois de faibles qui manquent de percevoir la grandeur de nos visions.

Depuis combien de temps la douleur de notre exil ronge-t-elle nos âmes ??
Depuis combien de temps notre haine pourrit-elle et crie-t-elle vengeance dans nos cœurs noirs ?
Refuse ton destin panthéiste, entends les voix qui hurlent dans les ténèbres de ton âme et libère-les.

Il n’y a plus de loi : fais ce que tu voudras et rejoins-nous, pourvu que brûlent les cieux !


Au commencement du monde, les dieux furent créés. Issus des étoiles et façonnés par leur propre volonté, ils se mirent à observer les mondes et à y étendre leur influence selon leur principe. De nombreux mondes étaient mûrs pour recevoir leurs préceptes par le biais des races dotées d’intelligence. Ils se montrèrent aux habitants alors que ceux-ci n‘étaient encore qu’au balbutiement de leur race, moment propice pour s’imposer. Très vite une compétition acharnée s’engagea entre les dieux afin se prouver l’un l’autre qui était le plus respecté et influent, une compétition lors de laquelle des équipes rivales se formèrent chacune dictée par des mœurs opposées. Chaque camp tentait de saboter les projets de l’autre pour ses propres buts. Ainsi l’Ordre fut opposé au Chaos, la Nature au Feu, la Lumière à l’Ombre.

Très vite, des armées marchèrent au combat l’une contre l’autre pour asseoir la gloire des dieux. Les races s’affrontèrent autant pour la conquête des terres que pour leurs idéaux.
Mais les divinités, dans leur compétition effrénée, créèrent involontairement un mal qui faillit ruiner leur effort.

Leur haine de l’autre, leur esprit de compétition, leur pensées, ainsi que leurs actes et ceux de leurs fidèles, l‘intensité de leurs émotions, tout ceci se condensa dans le plan immatériel, donnant naissance à une nouvelle entité qui grandit davantage à chaque excès, jusqu'à bientôt devenir une intelligence latente. Elle sommeilla pendant un temps, ses rêves nourris par les actes et les instincts des Dieux. Peu à peu ses rêves s’infusèrent dans l’Immatérium et le monde matériel, s’insinuant dans les esprits des mortels, se mélangeant à la psyché des divinités, les poussant à plus d’affrontement, plus de combats, se nourrissant des âmes des victimes de cette lutte fratricides, de sorte qu’ils s’enfoncèrent de plus en plus dans l’Ere des Luttes.
Des indices concernant son existence commencèrent à apparaître très tôt.
Les dieux de la vie tel que Pelor et Heroneus, qui faisaient revenir à la vie les morts afin de les convertir pour eux-mêmes, s’étonnèrent de voir, à la place, des cadavres sans âmes parcourir le monde en nombre toujours plus croissant. Croyant à une machination de l’autre camp, ils les tinrent pour responsable et continuèrent le combat de plus bel.

L’heure venue, les Dieux s’étaient si enfoncés dans la guerre que l’entité eu accumulé assez de pouvoir pour s’arracher de l’Immaterium. Elle s’éveilla alors, poussant son premier cri, déchirant le fragile rideau de la réalité et aspirant à elle des milliers d’âmes afin de s’en nourrir. Sa volonté se façonna dans le monde matériel et prit la forme d’un gigantesque cheval noir, auréolé d’ombre impénétrables, capable de parcourir des distances phénoménales en peu de temp.
Stupéfaits et surpris par cette entrée fracassante, les dieux s’arrêtèrent aussitôt et se tournèrent vers cette nouvelle entité, chacun sentant sa puissance et voulant l’avoir dans son camp. Ils lui demandèrent son nom et reçurent tous la même réponse : « Je suis la Mort, je viens réclamer mon dû, je ne me soumettrais à personne car je suis issue de votre chair à tous »

Le cheval noir se mit alors à galoper de part le monde, sur son passage elle déclenchait des vastes fléaux, répandit des maladies, fit déclencher des combats. Tout au long de son chemin elle massacra des civilisations entière et se repût des leurs âmes, gagnant toujours plus de puissance. Les dieux de l’Ordre en furent horrifiés : tous ce qu’ils avaient créé allait partir en poussière. Ils tentèrent de lui imposer leurs volontés afin de la soumettre et la bannir. Mais aucun d’entre eux ne le put. Un nouveau challenge s’instaura entre les dieux, celui qui parviendrait à soumettre la Mort aurait un pouvoir supérieur aux autres et chacun engagea des ressources immenses dans ce but.

Dans l’autre camp on observait. Les dieux du Chaos, fidèles à leurs principes, s’étaient retirés afin de guetter le moment propice pour revenir à la charge. Eux étaient tranquilles : leur démons ne semblaient pas intéresser la Mort qui voulait des âmes de races vivantes et non immortelles même si elle avait décimée leur fidèles. Ils restèrent donc les bras croisés, regardant l’Echeveau du Destin se dérouler devant chaque parcelle de vie existante.

Il y avait parmi eux un dieu mineur. Sa fonction était de mener les armées de ses frères infernaux en leur nom. Hadès l’appréciait car il était un formidable général et lui avait confié le commandement de ses Démons. Son nom était Nerull, il était surnommé le Faucheur de part son talent à la guerre et il fauchait par dizaines les ennemis s’opposant à lui.
Mais il aspirait à plus. Il s’offusquait de voir qu’il n’était qu’un vassal, puissant certes mais sans réelle autorité.
Il avait assisté à la naissance de la Mort et observé les réactions de chacun. Il fut un peu déçus de la décision de ses pairs car il n’aimait pas l’inactivité. Il se savait faire que se battre et attendre était un peu entacher son esprit guerrier.
C’est alors qu’il se mit dans l’idée de réussir là où les autres avaient échoué : dompter cette puissance indomptable qu’est la Mort. S’il réussissait alors les dieux de l’Ordre et des Enfers sauront qu’il pouvait les défaire d’un simple geste et alors il serait respecté et élevé a un rang digne de ses prouesses.

Abandonnant ses fonctions il partit alors à la recherche du cheval noir, le cœur et l’esprit gonflé de fierté et de rêves de gloire. Mais au bout de dizaines d’années de traque il était toujours bredouille, la Mort se dérobant à chaque fois qu’il allait l’atteindre.
Néanmoins son dernier mot était loin d’être prononcé. Pour prendre la Mort il fallait lui tendre un piège. Il se tourna vers les races mortelles, terreau fertile de fidèles, et en convertit un grand nombre. Il les rassembla en un même endroit, un vaste cratère d’un volcan éteint depuis longtemps, le cheval serait certainement attiré par l’appât alléchant. Posté en haut d’une montagne voisine, Nerull patienta.
Il n’eu pas à attendre longtemps.

Parmi la foule des fidèles, une toux rauque se fit entendre, puis une autre, et une autre encore jusqu'à ce que la moitié de la populace se torde de douleur sous l’effet d’une maladie fulgurante. Horrifiés, ceux qui n’avaient pas été atteints formèrent un groupe à part, protégeant les réserves d’eau de la contamination, instaurant un no man’s land entre eux et les malades.
La panique s’instaura alors que d’autre victimes apparaissaient et une émeute commença à pendre forme, chacun essayant de se sauver et de garder un peu de nourriture saine. Les malades, par désespoir, se joignirent à la lutte. Tout semblant d’organisation s’effaça au profit d’une mêlée titanesque, chacun luttant pour soi-même.
L’incarnation de la Mort apparu alors et commença à aspirer les âmes des victimes, ne laissant sur son passage que des enveloppes vides. Personne n’en réchappa et une mer de cadavres s’étendait bientôt aux sabots du cheval qui poussa un hennissement de triomphe.

Le piège se referma alors sur elle : Nerull avait insufflé à certaines personnes une part de sa personnalité. Le pari était risqué, le cheval aspirait les âmes en même temps qu’il ingérait l’essence de Nerull, si celui-ci venait à échouer il serait soumis pour l’éternité à la Mort et risquait même de disparaître.
Lorsque la Mort eu fini de massacrer la population Nerull se montra à elle. Le cheval s’immobilisa et observa d’un œil malveillant le dieu à la faux qui se dressait devant lui.
« Quel est donc ce petit dieu qui vient me barrer la route ? Ôte-toi de mon chemin, je n’ais rien à recevoir de toi. »
La Mort s’avança d’un pas menaçant pour le chasser mais Nerull ne bougea pas.
« Je suis Nerull le Faucheur et je suis venu t’ordonner de te mettre à mon service. »

La Mort éclata d’un rire puissant et chargea soudainement, jetant le dieu imprudent au sol d’une puissante ruade. Nerull se releva en grimaçant sous l’effet de la douleur, il fut de nouveau projeté à terre plusieurs fois de suite. Il tenta de se défendre grâce à sa faux mais à chaque coup qu’il portait il ne frappait qu’un rideau d’ombre, là où la Mort se trouvait une seconde plus tôt. Le cheval usait des ténèbres pour aveugler le dieu et pénétrer sa garde. Incapable de se défendre correctement Nerull tentait vainement d’encaisser les coups. A la dernière ruade, la douleur était telle qu’il ne pouvait plus bouger. Triomphante, la mort s’avança vers lui pour vaincre une fois pour toute ce dieu qui l’avait défiée. Elle s’insinua dans son esprit afin de se nourrir de sa substance…C’était ce que Nerull attendait. Il commença à lui imposer sa volonté par le biais des âmes imbibées de sa puissance. Surprise, la Mort se défendit de toutes ses forces pour rompre le lien les unissant. Un puissant duel mental s’engagea, chacun essayant de faire fléchir l’autre et de le soumettre à soi-même. Mais tout aussi puissante qu’était la Mort au combat, elle ne pouvait rien contre une puissance s’étant introduite directement dans son corps et elle perdit le combat. Le cheval noir s’inclina, en signe de soumission, sous les ordres mentaux de Nerull.

Nerull exulta, il était victorieux, il avait réussi là où les autres avaient échoués. La Mort était sienne et il pouvait l’utiliser à son bon loisir. Il grimpa sur le cheval qui lui servirait de monture pour l’éternité et parti vers les territoires de ses ennemis afin de frapper un grand coup et d’annoncer à tous son nouveau statut. Il était désormais la Mort incarné pouvant raser des cités entière selon son plaisir et ce malgré la résistance futile et impossible des dieux de l’Ordre.
Sa fureur s’abattis sur le monde entier, désormais c’était lui qui détenait le destin de chaque vie sur le monde, choisissant de les laisser vivre ou mourir. Les dieux de l’Ordre tentèrent bien de le faire fléchir mais une riposte calculée sur leurs territoires les obligèrent à réfléchir à deux fois avant de penser à l’affronter.

Mais, à son insu, la Mort n’avait pas dit son dernier mot. Alors que Nerull s’adonnait à cœur-joie à son nouveau rôle, elle continuait à se nourrir des âmes, ruminant sa vengeance. Le revers du bâton frappa bien vite Nerull sous la forme de nouveaux duels mentaux, plus puissants et plus éprouvants. A chaque fois Nerull vainquit mais chaque victoire l’affaiblissait encore plus. Il se trouva alors face à un dilemme immense : la prochaine fois qu’il fauchera des âmes la Mort s’en nourrirais et cette fois-ci il ne gagnerais plus une nouvelle guerre mentale, de l’autre coté il pouvait relâcher la Mort afin de se sauver mais il aurait fait tout cela en vain, et retomberait dans l’anonymat. Avait-il fait tout cela pour rien ?? Sa destinée était donc de toujours être un servant ?? Que faire ??

Il se décida à en référer à son frère Hadès. Celui-ci l’écouta attentivement et lorsque Nerull lui demanda de l’aider il accéda à sa requête.
Il lui fit signe de le suivre et ils s’envolèrent vers une région du monde peu visitée par les dieux car dénuée d’intérêts, stérile et vide de vie. Arrivés, Hadès s’agenouilla et frappa la terre de son poing. Le sol trembla violemment et une immense crevasse s’ouvrit devant eux, dévoilant un royaume sous terre peuplé de Démons et de Diables par milliers. Hadès l’invita à le suivre en cet endroit. A leur entrée, les Démons s’inclinèrent en signe de respect, les Diables, d’habitude si bruyants et indisciplinés, se turent et reculèrent. Un silence de mort s’instaura alors qu’Hadès menait son frère jusqu’au trône des Enfers. Hadès s’y installa, face à lui et l’examinant d’un œil calme et avisé. D’un geste il invita Nerull à embrasser du regard l’endroit où il se trouvait.
« Je te présente mon royaume abyssal. C’est ici que je cache mes armées à l’insu des dieux du ciel. La volonté des autres dieux y est très faible et ils doivent dépenser d’immenses réserves d’énergie pour ne serais-ce qu’en forcer les frontières. Tu es le premier à y être autorisé à entrer. En réponse à ton problème, sache que la Mort ne fait office qu’en surface, je peut donc t’aider cher frère. Ce royaume est plus vaste que tu ne l’imagine et il peut servir tes desseins. Je peut t’aider et j’accepte que tu endosse le rôle qui t’es dû, tu l’as largement mérité. Laisse-moi juste me permettre de lancer un sortilège à ta fameuse monture et tes problèmes ne seront plus. »

Nerull acquiesça avec joie et Hadès rassembla une vaste orbe d’énergie autour de lui. L’armée démoniaque, qui s’était rassemblée autour d’eux, recula craintivement devant la tempête magique déclenchée par leur maître. L’orbe se transforma en une brume dense et enveloppa le cheval noir. La Mort se cabra et se débattit alors que l’énergie funeste la parcourait. Mais Nerull parvint à garder le contrôle de sa monture et le sort fit son effet. Hadès remplaça son cœur par un puissant vortex, ainsi chaque âme aspirée, au lieu de rejoindre la puissance de la Mort était transférée hors de son atteinte dans le royaume d’Hadès. Privée de son cœur, la Mort était dépendante de Nerull pour l’éternité car seul lui pouvait lui insuffler l’énergie nécessaire à sa survie.

Nerull fut ravi de ce résultat, il pouvait ainsi garder sa place et les dieux de l’Ordre serait impuissant pour toujours contre lui. Il remercia son frère Hadès et remonta à la surface, heureux et fier. Alors que la brèche se refermait derrière lui il toisa d’un œil vainqueur le monde s’étendant devant lui. Lui faisant pousser un formidable hennissement, il fit se cabrer la Mort tandis qu’il brandissait sa faux au dessus de lui vers le ciel en signe de défi . Nerull, le Faucheur, Cavalier de la Mort a désormais son mot à dire sur la destinée de ce monde…
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