Chapitre 1: disparitionLe vent soufflait soulevant un nuage de poussière, une odeur acre emplissait l'air ambiant. Du haut d'un aplomb rocheux, le général Vilnius regardait la plaine qui s'étendait sous lui. Cette terre qui l'avait vu naitre n'était plus qu'un souvenir à présent, les keroth qu'il avait longtemp combattu dans l'est avaient finalement reussi à mettre à genoux le fier royaume de Séphibur. Le regard perdu au loin, il se rappellait les verts paturages et ses charmants petits villages. Le souvenir de ces moments de bonheur lui étaient à présent aussi cher qu'un trésor. Les nouvelles n'étaient pas bonnes, selon un paysant Séchiel était mort. Il aurait sacrifié sa vie pour permettre à un groupe de réfugiés de fuir vers la Kryte. Vilnius secoua la tête, comment cela était-il possible ? Séchiel, mort ? Un homme d'honneur qui aurait pu devenir un tres grand Roi. Peut-être même que grâce à lui on aurait pu rétablir la République. Vilnius lui en avait touché quelques mots juste avant de partir, Séchiel ne semblait pas contre à ce moment là.
La République... Vilnius avait été élevé dans le strict respect de la royauté. Son père était un courtisant averti, il avait toujours su se faire aprécier par le roi. Vilnius n'avait jamais aimé la politique, mais n'avait d'autre choix que de s'y soumettre.Son père voulait que je devienne l'homme qu'il avait été, je je fasse son "devoir" car c'était bien plus qu'un travail. Mais au jour de ses 17ans alors qu'il devait prêter serment au roi, il sedéfila et annonça à toute l'assemblée présente ce que là qu'il préférerait mourir plutôt que de faire ça. Le roi n'avait pas aimé d'être humilié de la sorte devant ses sujets. Le roi répliqua:
-Ah tu préfère mourir? eh bien je te ferai donc soldat et tu donnera ta vie pour ton roi.Mais bien des années plus tard, il était toujours là et était même devenu général.
Ce vaste territoire qu'il contemplait avait été une magnifique république autrefois. Un pays où il faisait bon vivre et où le pouvoir était donné au peuple. Bien sûr il y avait ses mauvais cotés mais aucun régime politique n'est parfait. Vilnius se souvenait des paroles de son précepteur :
"Vilnius, tous les hommes naissent esclaves, esclaves de ce système dans le quel nous sommes. Il ne tient qu'à toi de te libérer de cet esclavage! Un jour tu comprendras le sens de mes paroles..."Aujourd'hui il comprenait.
Se tournant vers ses officiers en second, son regard se posa sur son colonel. Derrière eux, une armée entière de guerrier attendaient un ordre de bataille.
- "Comment avons nous pu en arriver la ? Serait-ce le moment ? Allons nous à la ruine ?".....
A SUIVRE